Broadway la nuit
Et autres récits
« Les trottoirs ruisselaient comme la glace au printemps, bruyants, impétueux, bondés d’une rive à l’autre. Des parfums voluptueusement capiteux. Des volutes bleutées de cigarettes. La musique rythmée des cafés et des restaurants. Les lumières, le bruit, le plaisir fugace et fébrile… Cette inconséquence folle, ce formidable chaos, c’est ce que j’aime de cette ville. »
Des bas-fonds new-yorkais aux cafés parisiens, du Mexique insurgé à la ligne de front dans les Balkans, ces récits nous plongent dans le tumulte du XXe siècle naissant. Au hasard de ses pérégrinations, John Reed ébauche une galerie de portraits éclectiques qui fait la part belle aux laissés-pour-compte et aux marginaux. Avec tendresse et lucidité, il dépeint une humanité en proie à ses rêves brisés, à ses ambitions déchues et à ses victoires illusoires.
Journaliste et militant révolutionnaire – auteur de Dix jours qui ébranlèrent le monde et fondateur du parti communiste américain –, John Reed (1887-1920) fait ici œuvre littéraire et s’inscrit dans une tradition d’écrivains aventuriers et sensibles à la question sociale.
Traduction de Jean-Christophe Bardeaux et Marie Brazilier.
20,00€
ISBN : |
9791092457865
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Format : |
13 x 19.5 cm
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Nombre de pages : |
272 p.
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« John Reed nous entraîne ici dans une série de portraits saisissants et fait entendre la voix de ceux qu’on n’écoute jamais. Sa plume, à la fois ardente et fraternelle, porte une humanité en lutte, une urgence de justice. Un aventurier dont l’énergie narrative évoque parfois celle de Jack London. Un libre coup de poing, un livre coup de cœur. »
Édouard – Librairie Le Divan
« Journaliste flamboyant autant qu’engagé, John Reed a consacré sa courte existence à bourlinguer, humant l’air du temps, ses espoirs et ses misères. On le disait dandy naïf et incurable romantique. Peut-être. Mais, qu’il évoque les soldats américains enrôlés dans l’armée de Pancho Villa ou les prostituées de Manhattan, il ne se départit jamais de son humanité. Une certaine idée de la lutte des classes que Reed lui-même résuma parfaitement : « Le communisme, c’est la liberté plus le champagne pour tous. » »
Emilien Bernard – Le Canard enchaîné